Je hais mon boulot

Lundi dernier, alors que je m'apprêtais à partir à 18h, je croise le grand patron qui me demande 5 minutes pour discuter. Argh. On peut pas dire que j'ai la conscience bien tranquille (je passe plus de temps à surfer qu'à bosser et je sais qu'il sait que je sais...), mais bon.

Bilan de l'année 2008 qu'il me dit. Ce que j'en ai retenu, ce que j'ai appris ? Mes méninges carburent à 200 à l'heure. J'arrive à sortir qq chose de pas trop bête (je pense) sans rougir ni bégayer. Moi qui me pensait nulle en théâtre, finalement l'impro c'est pas si pire.
Il me dit qu'il sait ce que j'ai fait pour la société X (je suis à mi temps sur 2 sociétés) puisque facile, pour X, je répond au téléphone en un mélange de véto-secrétaire, mais qu'il ne sait pas très bien ce que je fais pour la société Y (normal, j'en fiche pas lourd).
Je lui explique qu'effectivement ces derniers temps je ne travaille pas sur de projets longues durées mais sur des petits trucs (je fais le coursier en gros, je fais des cartons, imprime des trucs, bref ça me prend 1/2h à tout casser par jour...) mais qu'il m'est difficile de travailler sur des projets longues durées alors que je suis dans un bureau de X avec le téléphone qui sonne toutes les 5 minutes ce qui m'empêche de rassembler toute concentration nécessaire pour faire un boulot efficace (en plus, c'est vrai !). Donc qu'il faudrait qu'en fin de semaine (vu que c'est bien plus calme que le lundi et mardi question téléphone) j'ai un bureau sur Y pour bosser en paix sur des projets.
Il semble avaler ce que je dis et me dit de préparer pour dans 15 jours mes projets 2009 pour Y. Gloups.

Et pendant ce temps, mon cerveau me hurlait "vas y, balance lui que demain matin tu as pris une demi journée de congé pour aller visiter un local potentiel pour ta future clinique"...

Du coup, depuis une semaine, c'est ce que j'appelle le fantasme de la bouée canard : au moment où il s'attend à ce que je lui présente mes projets, je lui colle ma lettre de démission dans les dents et je chante "au revouar, au revouar, président"...
Dommage que ça reste à l'état de fantasme mais hélas, je vais devoir ronger mon frein encore qq temps avant de pouvoir la donner cette démission... le local en question est en soi très bien mais pas assez bien situé :(. Retour à la case départ, frustrant mais bon...

La seule bonne nouvelle c'est que j'ai eu une prime pour mes semaines de garde. Et pas de la gnognotte la prime (l'année semble soudain faire 15 mois, sisi) O_o. Dommage que je me fasse autant chier parce qu'en fait, y'a moyen de bien gagner sa vie dans cette boite...

Comments

[milkapops]

Ah la la , malheureusement le salaire ne fait pas tout ... Il faut aussi avoir un minimum de motivation pour son travail ....

Je suis sure que tu vas trouver vite le local idéal pour cette clinique et que tu pourras enfin faire le métier qui te plait.